Yurumates – Un animé de feignants
Yurumates est une OAV de 30 mn narrant l’histoire d’une bande de pseudos étudiants bachoteurs qui en réalité passent leur temps à glander et à souffrir de manière comique de leur pauvreté (coupure d’eau et rêves de sushis en prime).
Les personnages sont de joyeux stéréotypes toujours efficaces : L’héroïne est une campagnarde gentille et optimiste dotée d’une ahoge (Epis au sommet du crâne traditionnellement accordé aux personnages stupides), et ses colocataires sont tour à tour une fille paumée prompte à boire, une fille mignonne mais au final bizarre qui prétend voir les esprits et à toujours une remarque glauque à faire, et un mec pépère un peu en retrait avec une petite tendance glauque « j’ai pas eut d’enfance ». Nous suivons donc le quotidien d’une bande de feignants.
Quotidien qui se résume bien souvent à des discussions ou des situations cocasses ou étranges selon le cas, avec le classique « été trop chaud » ou encore le thème du kotatsu en hiver et autres banalités toujours efficaces dans les animés tranche de vie. Les discussions ont ce petit coté « WTF » amusant et distrayant, un peu comme certaines discussions dans Lucky Star, surtout lorsque que Yumi s’en mêle avec son comportement tordu.
L’animation elle même est une animation de feignants ! Les dessins semblent avoir été dessinés sous flash sans finition puis animés avec le minimum d’effets nécessaires. On a très souvent droit à des silhouettes qui ondulent d’une manière ou d’une autre grâce à un effet flash, ou à des effets graphiques pour remplacer un mouvement. Les décors sont minimalisés au maximum, dessins pastels presque flou, ou le fond est souvent constitué de patchwork coloré. Les personnages aussi sont minimalisée, Saé à des lunettes alors, pourquoi dessiner les yeux derrière hein ? Les lunettes esquissées avec un demi-cercle suffiront ! Cela donne un coté presque amateur à cet animé, mais qui passe au final très bien et n’est même pas désagréable.
Les thèmes musicaux sont simples mais très agréable et à écouter et jamais lassants, les doublages sont très chouette et tout mignons comme je les aime. Rien à redire de ce coté la. On pourrait même dire en fait que ce sont ces doublages qui relèvent le niveau de l’animé qui sinon serait réduit à une animation minimaliste.
C’est un animé pour un public feignant aussi : Une OAV de 30 mn, c’est quand même vite vu. La construction de l’OAV rappelle très fortement le format originel de yonkoma : Les scénettes de suivent, englobant une histoire globale, mais restent assez indépendantes les une des autres et sont à chaque fois séparées par un petit effet visuel de transition. Quelques blagues reviennent pour un comique de répétition, notamment pour ce qui concerne le mystérieux village natal de Yurume…
Mais en fait, c’est juste une histoire ou il ne se passe rien ? On dirait bien ! Mais on sort du visionnage avec le sourire aux lèvres et le refrain du générique "Yuruku ikou yo" ( "on se la coule douce") dans la tête. Un bon résumé de cet OAV.
Une OAV à regardez quand vous flemmardez au lieu de faire le travail que vous auriez du accomplir, pour bien vous mettre dans l’ambiance !