Panty & Stocking – Impressions à mi-parcours
Le dernier né de Gainax, en cours de parution. L’animé surprises à tout niveaux.
La 1ere surprise pour moi, ça a été de me retrouver à regarder chaque épisode sortit chaque semaine, chose que je ne fais habituellement jamais. Je ne suis pas une grosse matteuse d’animé, et encore moins de manière hebdomadaire comme ça. Et dans le cas de Panty & Stocking, c’était encore moin couru d’avance tellement le 1er épisode m’avait laissé terriblement sceptique et pas sur d’avoir apprécié mon visionnage. Puis j’ai regardé le 2eme, attendu le 3eme, et depuis, je suis comme fan.
Difficile d’en expliquer les raisons. La 1ere, c’est peut-être ce découpage particulier qui fait de chaque épisode un combiné de 2 mini épisodes. Chaque épisode dure donc en réalité 10 mn. Le temps d’un café, d’un pause, bref, un animé détente à matter en vitesse entre 2 activité. En me débranchant les neurones au préalable, puisque la philosophie n’est pas le 1er mot qui vient aux lèvres quand on pense à cet animé. Non, on pense plutôt en 1er à son humour pipi caca prédominant qui est parfois à limite du dégueulasse, à ses personnages totalement hors normes, et puis ensuite à son graphisme qui surprend tant il n’est pas celui que l’on aurait attendu.
Dans Panty & Stocking, y'a des filles nues et du sexe.
Tant que ça ? Ils ne font pourtant que reprendre à leur sauce certains codes des animés à la "cartoon network". Les maquettes qui explosent à la fin des combats sont, pour leur part, un glorieux vestige de l’époque des sentai et de leurs monstres en carton pate. En vérité, cet animé me fait parfois penser à une laboratoire expérimental ou une équipe d’animateurs s’amuse et se fait plaisir. Quand à l’humour, au final, n’est il pas le parfait reflet de cet humour idiot que l’on se plaît à avoir entre potes mais que l’on n’assume pas forcement ? Une fois débarrassée de mon vernis de jeune fille bien éduquée, je suis obligée de l’affirmer : Wé, en fait, ça me faire rire, que Panty se fasse bouffer par les chiottes et que les gens vomissent à tour de bras. Comme quand j’étais gosse et que je rigolais à l’idée d’un pet couvrant de merde toute personne à 2 mètres alentours. Peut-être que les concepteurs de la série se marrent ils bêtement entre eux , eux aussi, quand ils réfléchissent aux épisodes suivants ?
Pour en revenir aux graphismes, ils ne se résument pas d’ailleurs à « des designs de cartoon américains ». C’est un animé dirigé par le génial Hiroyuki Imaishi, animateur dont je suis fan et qui a participé de manière importantes à Gainax, qui se permet des tonnes de délires graphiques comme les onomatopées visibles et solides dans l’animé, des points de vus très dynamiques et des shema de couleurs que l’on n’aurait pas osé. C’est frais, c’est fun, et on s’en prend plein les yeux, pour peu que l’on aime le genre.
La 2eme, se sont ses personnages qui m’ont totalement conquis. Enfin, une salope qui n’en est pas une. Une fille qui se tape tous les mecs mais n’est jamais traitée de « salope ». Et une autre à coté de la plaque qui n’en a rien à faire de tout ça et préfère se goinfrer de sucreries. Des filles qui enlèvent leur culotte sans en avoir rien à faire que l’on puisse les regarder. Moi, elles me plaisent et elles me font rire. J'aime égalements leur interactions et leurs coups de putes entre elles tellement féminins sans tomber dans l'exagération.
On pourrait reprocher à Panty & Stocking de ne pas être une animé au scénario profond et réfléchi, donc chaque épisode nous laisse songeur et la tête à l’envers. Parce que bon, on parle de Gainax quand même quoi : Evangelion, Gurren Lagann, Nadia et le secret de l’eau bleu… Du spirituel quoi, ou à défaut du grand, du beau et de l’épique.
Mais Gainax, c’est aussi Ebichu, Fuli Culi et autres séries délirantes qui parfois, sous un 1er abord complètement déluré, en montrent plus qu’on n’aurait pensé le voir. Quand elles en ont envie, parce que le reste du temps, on se défoule et on délire hein.
Fidèle à sa réputation, Gainax nous surprend, s’amuse avec ses fans, et de ses fans. J’imagine sans difficulté l’amusement des animateurs qui, après nous avoir alléché avec quelques micros instants de fanservice pur et dur, nous en font espérer – en vain – de nouveaux. Ils avaient certainement pariés que la fameuse « scène de transformation » serait la scène qui tournerait le plus sur youtube, alors qu’elle n’est, au final, pas du tout représentative de l’animé, seulement d’une de ses facettes.
Le pire, c'est que ça marche et que je ne peux m'empêcher d'esperer d'autres scènes de cet acabit. Donnez moi de la Stocking brillante de milles feux !
Et pour illustrer mes propos, l'opening de l'animé, parce que je me suis jurée que je ne mettrais pas la scène de transformation dans un post sur Panty & Stocking parce que c'est drôlement mieux d'avoir la surprise quand on regarde. Rah, j'adore cette musique. Soit dit en passant, j'adore toutes les musiques de cet animé, elles restent dans la tête.
Ce qui fait le charme de cet animé, c’est qu’on ne peut pas prévoir la suite, on ne sait pas à qui s’attendre. Tout peut arriver, le meilleur comme le pire. Qui aurait put prévoir la 2eme partie de l’épisode 5, honnêtement ? Partie qui a divisée mais qui m’a énormement séduite au vu de tout ce qu’elle sous entendait. Ou les nouveaux personnages de l’épisode 6 ( Potentiellement déjà plus prévisbles, je l’avoue, mais je ne m’y attendais pas pour autant.) qui me font couiner en attendant la suite, me demandant vraiment dans quelle direction cette série qui ne devrait compter que 13 épisodes va tourner ?
Décideront ils de conclure cette histoire de manière sérieuses et austère avec un retournement total de situation ? Ou alors continueront t’ils dans le WTF en s’en donnant à cœur joie ? Feront ils des fins alternatives pour nous laisser le plaisir de choisir ? Aucune idée. Cet animé ne me laisse pas le choix : Il faut se laisser porter par chaque épisode et rigoler bêtement. Parce que ça fait du bien, tout simplement.
A travers ce constat, Panty & Stocking demeure un animé typiquement japonais malgré les apparences, offrant quelques minutes de délires décomplexés coincée entre la frénésie du travail et la vie sans pause pour souffler sans réfléchir et rire un bon coup. Alors, pétez un coup et laissez vous entrainer vous aussi ;)