Mahou Shoujo Madoka★Magica - Post (presque) Spoiler free
Peut-on parler de Mahou Shoujo Madoka★Magica sans spoiler ? En toucher quelques mots qui donneront envie de regarder cette série sans pour autant en révéler les événements marquants qui en font tout l’intérêt ? Je n’aime pas les synopsis. Je ne sais pas les raconter sans spoiler l'essentiel, et personnellement, j’aime commencer une série sans rien en savoir. Et je part du principe que suffisamment de monde sur la toile à laissé filtrer des images sur le sujet pour que vous ayez déjà une vague idée de quoi il s’agit. Alors, je vais plutôt parler de mes impressions.
Comme souvent lorsque je m'interesse à une série, j’ai commencé le visionnage de Madoka★Magica sur le tard, alors que 10 épisodes étaient déjà sortit. J’en suis heureuse car cela m’a permis de les dévorer en une journée, moi qui habituellement, regarde un ou 2 épisodes par jour, et au final, pas tant de séries que ça, parce que j’ai du mal à rester devant mon écran. Et pour tout dire, Madoka★Magica, je l’ai regardé d’un œil sur mon écran tandis que de l’autre, je faisais du CG sur mon ordinateur, c’est pour dire ! Et pourtant, malgré cet handicap de base, la série à sut retenir mon attention, et je me suis retrouvée le soir dans mon lit avec mon e book sur les genoux pour regarder le dernier épisode à ma disposition en ne pouvant me retenir de couiner devant.
Kyubee, l'initiateur.
Au tout début, pourquoi ais-je commencée à la regarder cette série déjà ? Ah oui, j’entendais parler partout de Kyubee, une petite mascotte blanche aux yeux rouges. Mascottes que tout le monde prenait apparemment grand plaisir à détester. Ce genre de mouvement de fan sur le net, c’est la clée pour attirer mon attention. Je déteste ne pas comprendre un meme qui tourne. J’avais besoin de comprendre qui était Kyubee. Et puis, je venais tout juste de réaliser que tous ces animés que j’avais gravé kiffé, ils étaient tous produits par Shaft, et le tampon « Shaft » venait d’acquérir pour moi une aura de qualité certaine. J’ai commencé à regarder la série.
Ma première réaction à été « Ho non, pas ce dessinateur ». Les designs de la série sont fait par Ume Aoki, et bien que ce soit rare que j’ai une réaction aussi allergique à une designer, elle, je ne supporte pas son style. C’est d’ailleurs à cause de ça que je ne parviens pas à me mettre à écouter Hidamari Sketch malgré les échos très positifs que j’entend de cette série qui me laissent savoir d’avance que je passerais un très bon moment. Mais bon, puisque c’était pour écouter d’une oreille, ne faisons pas la fine bouche.
Un exemple de musique, même si je sais bien qu’une BO prend toute sa splendeur lorsqu’elle est associée aux images d’une série. Mais je crois que même à froid, l’effet est la.
Dès le début du premier épisodes, j’ai été happée par la fabuleuse musique de Yuki Kajiura qui a elle seule justifie que l’on prenne le temps d’écouter un ou 2 épisodes, pour commencer. C’était d’ailleurs au final l’argument n°1 pour ma part, couplé à celui des scènes dans le monde des sorcières, univers complètement délirant fait d’expérimentations graphiques comme je les adore chez Shaft. Délires graphiques qui ne se limitent pas aux mondes des sorcières d’ailleurs, puisque le monde « réel » est terriblement design, avec de grands espaces, des murs en verre, etc. Shaft quoi.
Je n’aimais pas les designs des personnages, l’histoire ne m’interpellait pas plus que ça même si elle se laissait suivre, mais je voulais comprendre le délire sur Kyubee, et surtout, continuer à écouter ces fabuleuses musiques et m’en mettre plein les yeux avec ces fabuleuses scènes. J’ai continué. J’ai bien fait.
Impossible de parler plus loin sans spoiler. La série est courte et ne s'encombre pas de scènes de remplissages. Toutes sont importantes, et les quelques scènes venant étayer l'histoire le sont aussi à leur manière. Conseiller le visionnage jusqu’à l’épisode X vous mettrait la puce à l’oreille. Non, je ne peux en fait que conseiller de regarder cet animé, tout simplement. De plus, il est court (10 épisodes sortit sur 12 prévus) et donc facilement ingérable.
Je peux me permettre peut-être de toucher un mot sur Kyubee ? Evidemment que c’est une pute, le net entier ne cesse de vous le crier. Mais vous n’imaginez pas à quel point.
Ce que le générique est : Un gros mensonge.
Ce que le générique aurait put être.
Madoka★Magica, au début, avait pris le costume d’un animé de magical girl. Mais le mensonge de polichinelle ne peut pas tenir bien longtemps, et maintenant, face à cet animé diffusé après minuit au japon et dont la plupart des images font frissonner, on sait bien que c’est tout, sauf un animé de magical girl. Ce n’est pas non plus un animé que l’on peut mettre dans les mains des enfants. C’est un animé à l’apparence première douce et naive, entretenue tout du long par le chara design et certains détails – un détail idiot que j’adore ? Les chaussures à bout tout rond tellement mignonnes dans le générique ou les mouvements de jambes lors de la transformation de Mami – tandis que l’histoire elle, prend un tournant imprévu.



Pour tout dire, pour la première fois, je suis actuellement en train de re-regarder une série vue il y a moins d’un mois juste pour le plaisir de revivre les scènes. Quelque chose que je ne fais habituellement jamais, en fait. Vivement la conclusion de cette série ! ♥
